logo Zero Waste logo CNIID

Incinération et décharges

 
L’incinération
CNIID-incineration-schema
01 Arrivée sur le site, déversement dans une fosse des déchets résiduels collectés en mélange et de toxicité variée.
 
02 Le grappin alimente le four en déchets en les prenant dans la fosse.
 
03 Le four où a lieu la combustion.
 

Suite de la légende
04 Pour maintenir en permanence la combustion, le four est alimenté en combustible (gaz ou fioul) et en matières plastiques.
 
05 Les résidus de la combustion des déchets sont appelés « mâchefers » et sont recueillis à la base du four : 1000 tonnes de déchets brûlés produisent 300 tonnes de résidus solides qui sont envoyés en décharges ou utilisés en sous-couche routière au mépris de l’impact sur l’eau et les sols.
 
06 L’incinération produit aussi des résidus gazeux. Ces fumées sont extrêmement toxiques puisqu’elles contiennent en grande quantité des métaux lourds, dioxines et furanes, oxydes d’azote, soufre, etc.
 
07 Une partie de la chaleur peut-être récupérée,
 
08 et transformée en électricité et/ou chauffage.
 
09 Les fumées passent dans différents systèmes de filtration et d’épuration pour réduire la quantité d’un certain nombre de polluants.
 
10 Des réactifs chimiques sont injectés pour purifier les fumées.
 
11-12 Cette épuration génère des effluents liquides et des résidus solides très toxiques, les REFIOM qui sont destinés à l’enfouissement spécifique pour déchets dangereux.
 
13-14 Les fumées sont évacuées vers l’atmosphère par une cheminée. Celles-ci ne contiennent pas que de la vapeur d’eau, elles contiennent encore des particules fines et ultrafines sur lesquelles se fixent les polluants comme certains métaux lourds et dioxines qui n’ont pas pu être captés par les systèmes de traitement. Les fumées contiennent également de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique.

 
L’enfouissement (décharges)

CNIID-decharges-schema
01 Trafic routier important pour acheminer les déchets.
Dans le cas d’agrandissement des décharges, qui deviennent des « méga-décharges », ce trafic autour du site est densifié.
 
02 Déversement du contenu des camions dans des casiers en exploitation. Des déchets de toutes sortes sont en mélange (déchets de cuisine, plastique, métal, bois, etc.).
 
03 Un ou plusieurs tractopelles compactent ensuite les déchets mélangés pour diminuer leur volume apparent et favoriser la fermentation des déchets organiques en chassant l’air. Le brassage de ces matériaux dégage une odeur désagréable – qui signale l’échappement de gaz – et peut même provoquer des départs de feu.
 

Suite de la légende
04 Certains déchets légers, comme les sacs plastiques, s’envolent dans la nature environnante.
 
05 La décomposition des déchets organiques produit un jus toxique, appelé lixiviat, qui est récupéré par un drain au fond des casiers. Ce jus chargé en différentes substances contenues dans les déchets mélangés est très polluant.
 
06 La loi oblige les exploitants à acheminer le lixiviat vers une station de traitement sur le site ou à l’extérieur, où seule une partie de la pollution est abattue. Le liquide traité, contenant encore des substances nocives est rejeté dans l’environnement, polluant les cours d’eau.
 
07 Membrane synthétique étanche pour isoler les casiers du sol mais cette barrière n’a qu’une efficacité limitée dans le temps. Dans un casier refermé, la membrane peut se fissurer et laisser échapper du lixiviat qui finit par polluer le sol et les nappes phréatiques.
 
08 La loi oblige les exploitants à installer des systèmes de captage du biogaz produit par la décomposition des déchets organiques, qui est essentiellement constitué de méthane (CH4), puissant gaz à effet de serre. Il s’agit d’une récupération partielle car toutes les émissions ne peuvent pas être captées par ces dispositifs.
 
09 Le casier, une fois remplit peut éventuellement être recouvert par re-végétalisation.
 
10 Transformation du biogaz capté en électricité, et plus rarement en chaleur.
 
11 Le biogaz capté et non utilisé est brûlé dans des torchères.
 
12 Fuites de gaz produit par fermentation des déchets dans les casiers, qui participent au réchauffement climatique.

 
Retour à la page « Pourquoi ? »
 

Soutenez la collecte séparée : SIGNEZ LA PETITION !

Les biodéchets représentent plus du tiers de nos ordures ménagères et sont encore jetés en mélange dans la poubelle avec les autres déchets.

Les trier permettrait de produire un compost de qualité et une énergie renouvelable.
La loi de transition énergétique votée en 2015 prévoit la généralisation du tri des biodéchets en 2025, mais beaucoup reste à faire. Alors interpellons nos élus pour réserver un meilleur avenir à nos biodéchets. Signez la pétition et diffusez-la !

Je veux mon bac bio !

Test

Le bac bio, c'est bien.

[signature]

15,896
Objectif10000

Partager avec vos amis: